Calogero & Passy "Face à la mer"

Calogero trop ému pour chanter le dernier couplet de sa chanson "les feux d'artifice", lors de l'hommage (14/07/17) aux victimes des attentats de Nice (couplet abordant la vie et la mort). N.B. Ce sont les proches des victimes qui ont choisi cette chanson. Paroles ci-dessous (dont le couplet en question). N.B. à ceux qui pensent que Calogero a fait exprès d'être ainsi, notez la première note au piano de ce moment de silence vocal, qui est anormalement forte par rapport à celle qui est attendue par la partition et qui dénote une déstabilisation et une émotion qui prennent le dessus sur la partition. C'est le premier indice que ceci n'est pas prévu. La frappe des baguettes des musiciens de l'orchestre sur les porte-partitions, à la fin quand il se lève du piano, tradition d'hommage à quelqu'un qui a fait du grand, jugé par ces professionnels de l'univers musical à qui "on ne la fait pas" si c'est du faux car ils ont tellement l'habitude de la nuance ..., en est un deuxième. N.B. Enfin, Calogero est vite sorti de la scène car il trouvait indécent d'être remercié comme pour un concert. Il trouvait cela impudique. D'où son seul petit geste de la main, qui n'est donc pas à prendre comme de l'indifférence comme on peut le lire ici ou là. J'étais hissé sur des épaules Sous ces galaxies gigantesques Je rêvais en tendant les paumes De pouvoir les effleurer presque Ça explosait en fleurs superbes En arabesques sidérales Pour faire des bouquets d'univers Moi, je voulais cueillir ces étoiles (Refrain:) On allait aux feux d'artifice Voir ces étoiles de pas longtemps Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent En retombant vers l'océan Et ça fait des étoiles de mer Ça met dans les yeux des enfants Des constellations éphémères Et on s'en souvient quand on est grand Dans le ciel vibrant de musique Je voyais naître des planètes Jaillir des lumières fantastiques Et tomber des pluies de comètes Je m'imaginais amiral Regardant voler mes flottilles J'ai fait des rêves admirables Sous ces fusées de pacotille (Refrain:) On allait aux feux d'artifice Voir ces étoiles de pas longtemps Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent En retombant vers l'océan Et ça fait des étoiles de mer Ça met dans les yeux des enfants Des constellations éphémères Et on s'en souvient quand on est grand Puis sous les cieux incandescents Quelqu'un refaisait mes lacets Je voyais des adolescents Au loin, là-bas, qui s'enlaçaient Ça laissait dans mes yeux longtemps Des traînées de rose et de vert Je voyais dans mon lit d'enfant Des univers sur mes paupières Nous sommes comme des feux d'artifice Vu qu'on est là pour pas longtemps Faisons en sorte tant qu'on existe, De briller dans les yeux des gens De leur offrir de la lumière Comme un météore en passant Car, même si tout est éphémère, On s'en souvient pendant longtemps